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Vous pouvez effectuer des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp : //books .qooql^ . ■:.■-;. -y] 1 3/» LA SCIENCE FRANÇAISE LA PHILOSOPHIE TOUS DROITS DE REPRODUCTION, DE TRADUCTION, D'ADAPTATION ET D'EXÉCUTION RÉSERVÉS POUR TOUS PAYS. » COPYRIGHT I915, BY THE LIBRAIRIE LAROUSSE, PARIS. [ i LA SCIENCE FRANÇAISE A PHILOSOPHIE Par Henri '"BERGSON PARIS LIBRAIRIE LAROUSSE i3-ï7, rue Montparnasse 3-ty'do LA PHILOSOPHIE LE rôle de la France dans révolution de la philosophie moderne est bien net : la France a été la grande ini- tiatrice. Ailleurs ont surgi également, sans doute, des philosophes de génie ; mais nulle part il n'y a eu, comme en France, continuité ininterrompue de création philosophique originale. Ailleurs on a pu aller plus loin dans le dévelop- pement de telle ou telle idée, construire plus systématique- ment avec tels ou tels matériaux, donner plus d'extension à telle ou telle méthode ; mais bien souvent les matériaux, les idées, la méthode étaient venus de France. Il ne peut être question ici d'énumérer toutes les doctrines, ni de citer tous les noms. Nous ferons un choix; puis nous tâcherons de démêler les traits caractéristiques de la pensée philoso- phique française. Nous verrons pourquoi elle est restée créatrice, et à quoi tient sa puissance de rayonnement. o o o Toute la philosophie moderne dérive de Descartes (i). Nous n'essaierons pas de résumer sa doctrine : chaque pro- grès de la science et de la philosophie permet d'y découvrir quelque chose de nouveau, de sorte que nous compare- rions volontiers cette œuvre aux œuvres de la nature, dont l'analyse ne sera jamais terminée. Mais de même que I'ana- tomiste fait dans un organe ou dans un tissu une série de coupes qu'il étudie tour à tour, ainsi nous allons couper l'œuvre de Descartes par des plans parallèles situés les (i) 1596-1650. 6 — LA SCIENCE FRANÇAISE uns au-dessous des autres, pour obtenir d'elles, succes- sivement, des vues de plus en plus profondes. Une première coupe révèle dans le cartésianisme la philo- sophie des idées « claires et distinctes » , celle qui a définiti- vement délivré la pensée moderne du joug de l'autorité pour ne plus admettre d'autre marque delà vérité que l'évidence. Un peu plus bas, en creusant la signification des termes « évidence », « clarté », « distinction », on trouve une théorie de la méthode. Descartes, en inventant une géométrie nou- velle, a analysé l'acte de création mathématique. Il apporte ainsi des procédés généraux de recherche, qui lui ont été suggérés par sa géométrie. En approfondissant à son tour cette extension de la géo- métrie, on arrive à une théorie générale de la nature, con- sidérée comme un immense mécanisme régi par des lois mathématiques. Descartes a donc fourni à la physique mo- derne son cadre, le plan sur lequel elle n'a jamais cessé de travailler, en même temps qu'il a apporté le type de toute conception mécanistique de l'univers. Au-dessous de cette philosophie de la nature on trouve- rait maintenant une théorie de l'esprit ou, comme dit Descartes, de la « pensée », un effort pour résoudre la pensée en éléments simples : cet effort a ouvert la voie aux recherches de Locke et de Condillac. On trouverait sur- tout cette idée que la pensée existe d'abord, que la matière est donnée par surcroît et que le monde matériel pourrait, à la rigueur, n'exister que comme représentation de l'es- prit. Tout l'idéalisme moderne est sorti de là, en particulier l'idéalisme allemand. Enfin, au fond de la théorie cartésienne de la pensée, il y a un nouvel effort pour ramener la pensée, au moins par- tiellement, à la volonté. Les philosophies « volontaristes » du XIX e siècle se rattachent ainsi à Descartes. Ce n'est pas sans raison qu'on a vu dans le cartésianisme une « philo- sophie de la liberté » . A Descartes remontent donc les principales doctrines de la philosophie moderne. D'autre part, quoique le carté- sianisme offre des ressemblances de détail avec telles où LA PHILOSOPHIE — 7 telles doctrines de l'antiquité ou du moyen âge, il ne doit rien d'essentiel à aucune d'elles. Le mathématicien et phy- sicien Biot a dit de la géométrie de Descartes : « proies sine maire creata». Nous en dirions autant de sa philosophie. Si toutes les tendances de la philosophie moderne coexis- tent chez Descartes, c'est le rationalisme qui prédomine, comme il devait dominer la pensée des siècles suivants. Mais à côté ou plutôt au-dessous de la tendance rationaliste, recouvert et souvent dissimulé par elle, il y a un autre cou- rant qui traverse la philosophie moderne. C'est celui qu'on pourrait appeler sentimental, à condition de prendre le mot « sentiment » dans l'acception que lui donnait le xvn* siècle et d'y comprendre toute connaissance immédiate et intui- tive. Or ce second courant dérive, comme le premier, d'un philosophe français. Pascal (i) a introduit en philosophie une certaine manière de penser qui n'est pas la pure raison, puisqu'elle corrige par 1' « esprit de finesse » ce que le rai- sonnement a de géométrique, et qui n'est pas non plus la contemplation mystique, puisqu'elle aboutit à des résultats susceptibles d'être contrôlés et vérifiés par tout le monde. On trouverait, en rétablissant les anneaux intermédiaires de la chaîne, qu'à Pascal se rattachent les doctrines mo- dernes qui font passer en première ligne la connaissance im- médiate, l'intuition, la vie intérieure, comme à Descartes (malgré les velléités d'intuition qu'on rencontre dans le carté- sianisme lui-même) se rattachent plus particulièrement les philosophies de la raison pure. Nous ne pouvons entreprendre ce travail. Bornons-nous à constater que Descartes et Pascal sont les grands représentants des deux formes ou méthodes de pensée entre lesquelles se partage l'esprit moderne. L'un et l'autre ont rompu avec la métaphysique des Grecs. Mais l'esprit humain ne renonce pas facilement à ce dont il a fait sa nourriture pendant bien des siècles. La philosophie grecque avait alimenté le moyen âge, grâce à Aristote. Elle avait imprégné la Renaissance, grâce surtout à Platon. Il (i) 1623-1662. 8 - LA SCIENCE FRANÇAISE était naturel qu'on cherchât, après Descartes, à l'utiliser en la rapprochant du cartésianisme. On devait y être porté par la tendance même des philosophes à mettre leur pensée sous une forme systématique, car le « système » par excellence est celui qui a été préparé par Platon et Aristote, définitivement constitué et consolidé par les néo-platoniciens, et il serait aisé de montrer (nous ne pouvons entrer dans le détail de cette démonstration) que toute tentative pour bâtir un système complet s'inspire par quelque côté de l'aristotélisme, du platonisme ou du néo-platonisme. De fait, les deux doctrines métaphysiques qui surgirent hors de France dans la seconde moitié du xvn e siècle furent des combinaisons du cartésianisme avec la philosophie grecque. La philosophie de Spinoza, si originale soit-elle, aboutit à fondre ensemble la métaphysique de Descartes et l'aristo- télisme des docteurs juifs. Celle de Leibniz, dont nous ne méconnaissons pas non plus l'originalité, est encore une combinaison du cartésianisme avec l'aristotélisme, surtout avec l'aristotélisme des néo-platoniciens. Pour des raisons que nous indiquerons tout à l'heure, la philosophie fran- çaise n'a jamais eu beaucoup de goût pour les grandes constructions métaphysiques; mais quand il lui a plu d'entreprendre des spéculations de ce genre, elle a montré ce qu'elle était capable de faire, et avec quelle facilité elle le faisait. Tandis que Spinoza et Leibniz construisaient leur système, Malebranche (i) avait le sien. Lui aussi avait combiné le cartésianisme avec la métaphysique des Grecs, (plus particulièrement avec le platonisme des Pères de l'Église). Le monument qu'il a élevé est un modèle du genre. Mais il y a en même temps chez Malebranche toute une psychologie et toute une morale qui conservent leur valeur, même si l'on ne se rallie pas à sa métaphysique. Là est une des marques de la philosophie française : si elle consent parfois à devenir systématique, elle ne fait pas de sacrifice à l'esprit de système; elle ne déforme pas à tel point les éléments de la réalité qu'on ne puisse utiliser (i) 1638-1715. LA PHILOSOPHIE — g les matériaux de la construction en dehors de la construc- tion même. Les morceaux en sont toujours bons. Descartes, Pascal, Malebranche, tels sont les trois grands représentants de la philosophie française au xvn e siècle. Ils ont fourni trois types de doctrines que nous rencontrons dans les temps modernes. Essentiellement créatrice fut encore la philosophie fran- çaise du xviii 6 siècle. Mais, ici encore, nous devons renon- cer à entrer dans le détail. Disons un mot des théories les plus importantes et citons les principaux noms. On commence seulement à rendre à Lamarck (i) la jus- tice qui lui est due. Ce naturaliste, qui fut aussi un philo- sophe, est le véritable créateur de l'évolutionnisme biologi- que. Il est le premier qui ait conçu nettement, et poussé jusqu'au bout, l'idée de faire sortir les espèces les unes des autres par voie de transformation. La gloire de Darwin n'en est pas diminuée. Darwin a serré de plus près les faits ; il a surtout découvert le rôle de la concurrence et de la sé- lection. Mais concurrence et sélection expliquent comment certaines variations se conservent; elles ne rendent pas compte — Darwin le disait lui-même — des causes de la variation. Bien avant Darwin — puisque ses recherches datent de la fin du xvm e siècle et du commencement du xix e — Lamarck avait affirmé avec la même netteté la transformation des espèces, et il avait essayé, en outre, d'en déterminer les causes. Plus d'un naturaliste revient aujourd'hui à Lamarck, soit pour combiner ensemble La- marckisme et Darwinisme, soit même pour remplacer le Darwinisme par un Lamarckisme perfectionné. C'est dire que la France a fourni à la science et à la philosophie, au xvm e siècle, le grand principe d'explication du monde organisé, comme, au siècle précédent, avec Descartes, elle leur avait apporté le plan d'explication de la nature inorganique. Les recherches et les réflexions de Lamarck avaient d'ail- (i) 1744-1829. io — LA SCIENCE FRANÇAISE leurs été préparées en France par beaucoup de travaux originaux sur la nature et la vie. Bornons-nous à rappeler les noms de Buffon (i) et de Bonnet (2). D'une manière générale, les penseurs français du xvin e siècle ont fourni les éléments des théories de la na- ture qui devaient se constituer au siècle suivant. Nous venons de parler du problème de l'origine des espèces. Celui de la relation de l'esprit à la matière, abordé dans un sens plutôt matérialiste, fut posé cependant par les philo- sophes français du xvni e siècle avec une précision telle qu'il appelait aussi bien, dès lors, d'autres solutions. Il faut citer ici les noms de La Mettrie (3), de Cabanis (4), etc., et encore celui de Charles Bonnet. On montrerait sans peine que leurs recherches sont à l'origine de la psycho-physiologie qui s'est développée pen- dant le xix e siècle. Mais la psychologie elle-même, enten- due comme une idéologie, c'est-à-dire comme une recon- struction de l'esprit avec des éléments simples, — la psy- chologie telle que l'a comprise l'école « associationiste » du siècle dernier, — est sortie, en partie au moins, des tra- vaux français du xvm e siècle, notamment de ceux de Condillac. Il est juste de reconnaître que les Anglais y ont contribué pour une part plus large encore, et que la doctrine de Locke n'avait pas été sans influence sur l'idéo- logie française. Mais Locke n'avait-il pas été influencé lui- même par Descartes? Anticipant sur ce que nous aurons à dire du xix e siècle, nous pouvons dès maintenant faire remarquer que l'œuvre psychologique de Taine, son ana- lyse de l'intelligence, dérive en partie dé l'idéologie du xviii 6 siècle, plus spécialement de Condillac. Nous n'avons pas à parler ici de la philosophie sociale. Tout le monde sait comment s'élaborèrent en France, au cours du xvm e siècle, les principes de la science politique en général, et plus particulièrement les idées qui devaient ame- (1) 1707-1788. (2) Bonnet (1720-1793), né à Genève, appartenait à une famille française. (3) 1709-1751- — (4) i757-i8o8. • LA PHILOSOPHIE — n ner une transformation de la société. A Montesquieu (i), à Turgot (2), à Condorcet (3), est dû l'approfondissement des concepts de loi, de gouvernement, de progrès, etc., comme aux encyclopédistes en général, à d'Alembert (4), Diderot (5), La Mettrie (6), Helvétius (7), d'Holbach (8), le mouvement qui aboutit à « rationaliser » l'humanité et à la tourner aussi du côté des arts mécaniques. Mais la plus puissante des influences qui se soient exer- cées sur l'esprit humain depuis Descartes, — de quelque manière d'ailleurs qu'on la juge, — est incontestablement celle de Jean- Jacques Rousseau (9) . La réforme qu'il opéra dans le domaine de la pensée pratique fut aussi radicale que l'avait été celle de Descartes dans le domaine de la spéculation pure. Lui aussi remit tout en question; il fit table rase de ce qui était convention, artifice et tradition; il voulut remodeler la société, la morale, l'éducation, la vie entière de l'homme sur des principes « naturels ». Ceux mêmes qui ne se sont pas ralliés à ses idées ont dû adopter quelque chose de sa méthode. Par l'appel qu'il a lancé au sentiment, à l'intuition, à la conscience profonde, il a encouragé une certaine manière de penser que l'on trou- vait déjà chez Pascal, (dirigée, il est vrai, dans un sens tout différent), mais qui n'avait pas encore droit de cité en philosophie. Quoiqu'il n'ait pas construit un système, il a inspiré, en partie, les systèmes métaphysiques du xix e siè- cle : le kantisme d'abord, puis le « romantisme » de la philosophie allemande, lui durent beaucoup. L'art et la lit- térature lui doivent au moins autant. Son œuvre apparaît à chaque génération nouvelle sous quelque nouvel aspect. Elle agit encore sur nous (10). Dans le coup d'oeil que nous venons de jeter sur la phi- (1) 16S9-1755. — (2) 1727-1781. — (3) 1743-1794- — (4) 1717-1783. — (5) 1713-1784. — (6) 1709-1751. — (7) I7I5-I77I. — (8) 1723-1789. (9) Né à Genève, d'une famille d'origine française, en 1712. Mort en 1778. (10) Voltaire (1694-1778) appartient à l'histoire des lettres plutôt qu'à celle de la philosophie. Nous nous attachons surtout, dans le présent tra- vail, à ceux qui furent, en philosophie, les créateurs d'idées et de méthodes nouvelles. — * ». - - * . x~« _■ ■" i- a» — ■ 5i , 7*r«.*f z-r»z5 î* in? — ri. 1 —• i ■ ^ mm * * ^ -^ _ - ■ • v^H^mai » « "_ * "3 _ » .-• i- »- ■■»- »Iir rD ,-i ~|— «» I : -.1 -i _«v _ * ? — . .1. T\.i- ..î. — Z"z — Z jJ"* ■ 3". . v - - v - — - - - ». * .;•.;-.*? ^ _; »■ ;..-?.. .-;•-."■ w^tjjl. i •- ». • ;•>."■."_.■' :> ; "i_t :*!•' ""•" *" .:.c: ; % . •- LA PHILOSOPHIE — 13 des grandes œuvres de la philosophie moderne. L'idée, simple et géniale, d'établir entre les sciences un ordre hié- rarchique qui va des mathématiques à la sociologie, s'im- pose à notre esprit, depuis que Comte l'a formulée, avec la force d'une vérité définitive. Si l'on peut contester sur cer- tains points l'œuvre sociologique du maître, il n'en a pas moins eu le mérite de tracer à la sociologie son programme et de commencer à le remplir. Réformateur à la manière de Socrate, il eût été tout disposé, comme on l'a fait re- marquer, à accepter la devise socratique « connais-toi toi-même », mais il l'eût appliquée aux sociétés et non plus aux individus, la connaissance de l'homme social étant à ses yeux le point culminant de la science et l'objet par excellence de la philosophie. Ajoutons que le fondateur du positivisme, qui se déclara l'adversaire de toute métaphy- sique, eut une âme de métaphysicien, et que la postérité verra dans son œuvre un puissant effort pour a diviniser » l'humanité (1). Renan (2) n'a pas de parenté intellectuelle avec Comte. Mais, à sa manière, et dans un sens assez différent, il a eu, lui aussi, cette religion de l'humanité qu'avait rêvée le fon- dateur du positivisme. La séduction qu'il exerça sur son temps tient à bien des causes. Ce fut d'abord un merveil- leux écrivain, si toutefois on peut encore appeler écrivain celui qui nous fait oublier qu'il emploie des mots, sa pensée paraissant s'insinuer directement dans la nôtre. Mais bien (1) La sociologie devant faire l'objet d'une monographie spéciale, nous ne parlons ici ni de Saint-Simon, ni de Fourier, ni de Pierre Leroux, ni de Proudhon. La même raison fait que nous laissons de côté des pen- seurs contemporains éminents qui se sont orientés vers la sociologie : Espi- nas, Tarde, Durkheim, Lévy-Bruhl, Le Bon, Worms, Bouglé, Simiand, Halbwachs, Lacombe, Izoulet, Richard, et beaucoup d'autres. L'œuvre de l'école sociologique française est considérable ; il faut qu'elle soit étudiée séparément. On y rattacherait l'œuvre des moralistes : Bureau, Belot, Parodi, Jacob, Lapie, Payot, Landry, Chabot, Pradines, Bernés, Cantecor, Des jardins, Delvolvé, Queyrat, de Robert y, Ruyssen, Thomas, Duprat, Rauh, H. Michel, Caro, Bourdeau, Malapert, Buis- son, Darlu, Pecaut, Péguy, etc. Il faudrait faire une place à part, car il ne rentre dans aucune catégorie, au penseur original qu'est G. Sorel. (2) 1823-1892. i 4 — LA SCIENCE FRANÇAISE séduisante aussi, bien adaptée au siècle qui avait revivifié les sciences historiques, était la conception doublement optimiste de l'histoire qui pénétrait l'œuvre de ce maître ; car d'une part il pensait que l'histoire enregistre un progrès ininterrompu de l'humanité, et d'autre part il voyait en elle un succédané de la philosophie et de la religion. Cette même foi à la science, — aux sciences qui étudient l'homme, — se retrouve chez TaiNe (i), un penseur qui eut autant d'influence que Renan en France, et qui en eut peut- être plus encore que Renan à l'étranger. Taine veut appli- quer à l'étude de l'activité humaine sous ses diverses formes» dans la littérature, dans l'art, dans l'histoire, les méthodes du naturaliste et du physicien. D'autre part, il est tout pénétré de la pensée des anciens maîtres : avec Spinoza, il croit à l'universelle nécessité; sur la puissance en quelque sorte magique de l'abstraction, sur les « qualités principa- les » et les « facultés maîtresses », il a des vues qui le rap- prochent d'Aristote et de Platon. Il revient ainsi, implici- tement, à la métaphysique; mais il borne l'horizon de cette métaphysique à l'homme et aux choses humaines. Pas plus que Renan, il ne ressemble ni ne se rattache à Comte. Et pourtant ce n'est pas tout à fait sans raison qu'on le classe parfois, ainsi que Renan lui-même, parmi les positi- vistes, ïlya bien des manières, en effet, de définir le posi- tivisme; mais nous croyons qu'il faut y voir, avant tout, une conception anthropocentrique de l'univers. Entre la philosophie biologique et la philosophie sociale, dont la création est due pour une si large part au génie français, vient se placer un ordre de recherches qui, }ui aussi, appartient surtout au xix e siècle : la psychologie. Ce n'est pas à dire qu'il n'y eût eu déjà, principalement en France, en Angleterre et en Ecosse, des psychologues pénétrants; mais l'observation intérieure, laissée à elle- même et réduite à l'étude des phénomènes normaux, avait difficilement accès à certaines régions de l'esprit, notam- ment au « subconscient ». A la méthode habituelle d'ob- (i) 1828-1893. LA PHILOSOPHIE — 15 servation intérieure le xix e siècle en a adjoint deux autres : d'un côté l'ensemble des procédés de mensuration dont on fait usage dans les laboratoires, et d'autre part la méthode qu'on pourrait appeler clinique, celle qui consiste à recueil- lir des observations de malades et même à provoquer des phénomènes morbides (intoxication, hypnotisme, etc.). De ces deux méthodes, la première a été pratiquée surtout en Allemagne : quoiqu'elle ne soit pas négligeable, elle est loin d'avoir donné ce qu'on attendait d'elle (1). La seconde, au contraire, a déjà fourni des résultats importants, et elle en laisse entrevoir d'autres, plus considérables encore. Or, cette dernière psychologie, cultivée aujourd'hui dans bien des pays, est une science d'origine française, qui est restée éminemment française. Préparée par les aliénistes français de la première moitié du xix e siècle, elle s'est constituée définitivement avec Moreau de Tours et elle n'a pas cessé, depuis, d'être représentée en France par des maîtres, soit qu'ils fussent venus de la pathologie à la psy- chologie, soit que ce fussent des psychologues attirés vers la pathologie mentale. Il nous suffira de citer les noms de Charcot, de Ribot, de Pierre Janet et de Georges Dumas. Mais tandis qu'une partie de la philosophie française, au xix e siècle, s'orientait ainsi dans la direction de la phy- siologie, de la psychologie, de la sociologie, le reste prenait pour objet de spéculation, comme aux siècles précédents, la nature en général, l'esprit en général. .Dès le début du siècle, la France eut un grand métaphy- sicien, le plus grand qu'elle eût produit depuis Descartes et Malebranche : Maine de Biran (2) Peu remarquée au moment où elle parut, la doctrine de Maine de Biran a (z) Elle a eu en France des représentants remarquables. Citons en parti- culier Alfred Binet. (2) 1766-1824. De de Biran il faudrait rapprocher Ampère (1775-1826). La place nous manque ici pour parler de l'école théologique. Rappelons les noms de de Bonald (1754-1840), de de Maistre (1753-1821) et de Lamen- nais (1782- 1854). 16 — LA SCIENCE FRANÇAISE exercé une influence croissante; on peut se demander si la voie que ce philosophe a ouverte n'est pas celle où la métaphysique devra marcher définitivement. A l'opposé de Kant (car c'est à tort qu'on l'a appelé le « Kant fran- çais »), Maine de Biran a jugé que l'esprit humain était capable, au moins sur un point, d'atteindre l'absolu et d'en faire l'objet de ses spéculations. Il a montré que la connais- sance que nous avons de nous-mêmes, en particulier dans le sentiment de l'effort, est une connaissance privilégiée, qui dépasse le pur « phénomène » et qui atteint la réalité « en soi », cette réalité que Kant déclarait inaccessible à nos spéculations. Bref, il a conçu l'idée d'une métaphysique qui s'élèverait de plus en plus haut, vers l'esprit en général, à mesure que la conscience descendrait plus bas, dans les profondeurs de la vie intérieure. Vue géniale, dont il a tiré les conséquences sans s'amuser à des jeux dialectiques, sans bâtir un système. Que d'ailleurs Maine de Biran ait une certaine parenté avec Pascal, c'est ce que nous entrevoyons quand nous lisons Ravaisson (i). Attaché à Pascal autant qu'à Maine de Biran, épris de l'art grec autant que de la philosophie grecque, Ravaisson nous fait admirablement comprendre comment l'originalité de chaque philosophe français ne l'empêche pas de se relier à une certaine tradition, et com- ment cette tradition elle-même rejoint la tradition classique. Un Descartes a beau rompre avec la philosophie des an- ciens : son œuvre conserve les qualités d'ordre et de mesure qui furent caractéristiques de la pensée grecque. Ravaisson a mis en lumière ce côté artistique et classique de la pensée philosophique française. Lui-même a tracé les linéaments d'une philosophie qui mesure la réalité des choses à leur degré de beauté. On ne peut prononcer le nom de Ravaisson sans y asso- cier celui de Lachelier, un penseur dont l'influence fut tout aussi considérable. Lachelier réveilla la philosophie universitaire à un moment où elle s'endormait dans la (i) 1813-1900. LA PHILOSOPHIE — 17 doctrine, facile et aimable, de Victor Cousin (i). Sa thèse sur le fondement de l'induction restera classique, comme tout ce qui porte la marque de la perfection. Sa doctrine, qui se réclame du Kantisme, dépasse en réalité l'idéalisme de Kant et inaugure même un réalisme d'un genre par- ticulier, qui pourrait être rattaché à celui de Maine de Biran. Maître incomparable, il a nourri de sa pensée plusieurs générations de maîtres. De la philosophie de Ravaisson et plus particulièrement de ses vues sur l'habitude, de la philosophie d'Auguste Comte aussi (en tant qu'elle affirme l'irréductibilité des sciences les unes aux autres) on pourrait rapprocher la théorie neuve et profonde que Boutroux expose dans sa thèse sur la « contingence des lois de la nature ». Par une voie toute différente, par l'analyse des conditions auxquelles est soumise la construction des concepts scientifiques, le grand mathématicien Henri Poincaré (2) est arrivé à des conclusions du même genre : il montre ce qu'il y a de relatif à l'homme, de relatif aux exigences et aux préfé- rences de notre science, dans le réseau de lois que notre pensée étend sur l'univers. Analogue est la doctrine de Milhaud (3). Et l'on pourrait ranger du même côté (1) 1792-1867. Nous n'insistons pas sur la philosophie de Cousin, parce qu'elle fut surtout un éclectisme. Il n'y en eut pas moins, dans l'école de Cousin, des philosophes très distingués, tels que Saisset, Simon, Franck, Janet. Il faut faire une place à part à Jouffrov(i 796-1842) et àVAciiEROT (1809-1897). Comme précurseur de Cousin citons Royer-Collard. (2) 1854-1912. (3) Nous laissons de côté, dans la présente étude, les travaux relatifs à l'analyse et à la critique des méthodes scientifiques. La part de la France, ici encore, est considérable. Citons, parmi beaucoup d'autres auteurs : le grand chimiste Berthelot, Jules et Paul Tannery, Lechalas, Couturat, Duhem, Rey, Picard, Perrin, Borel, Pierre Boutroux, L. Poincaré, Bloch, Winter, Goblot. L'œuvre de Lalande, comme aussi celles de Meyerson et de Brunschvicg, appartiennent tout à la fois à la théorie des sciences et à la philosophie générale. Nous en dirions autant du beau livre de Hannequin sur la théorie des atomes. Dans les travaux de Le Dantec, on trouve une interprétation et une extension mécanis- tiques de la science positive. Nous ne pouvons non plus parler de l'esthétique (Sully-Prudhomme, Lévêque, Séailles, Souriau, Dauriac, Bazaillas, Gaultier, Combarieu, 8. f. — philosophie. « 18 — LA SCIENCE FRANÇAISE Edouard Le Roy, si l'œuvre de ce philosophe n'était ani- mée, malgré certaines ressemblances extérieures, d'un esprit différent : sa critique de la science est liée à des vues personnelles, profondes, sur la réalité en général, sur la morale et la religion (i). L'idée dominante de Liard a été de maintenir en face l'une de l'autre la métaphysique et la science, comme deux formes également légitimes de la pensée. Le même souci existe chez Fouillée (2). Psychologue et sociologue autant que dialecticien, Fouillée a développé une théorie des dées-forces qui est un rationalisme élargi. Il n'est guère de question, théorique ou pratique, que ce penseur brillant n'ait abordée, et sur laquelle il n'ait présenté des vues inté- ressantes et suggestives. Il eut dans Guyau un disciple génial. Moins célèbre que Nietzsche, Guyau avait soutenu avant le philosophe allemand, en termes plus mesurés et sous une forme plus acceptable, que l'idéal moral doit être cherché dans la plus haute expansion possible de la vie. Nous avons laissé de côté, dans cette énumération rapide, deux penseurs de premier ordre que nous ne pouvions pas rattacher à la tradition issue de Maine de Biran. Nous vou- lons parler de ftenouvier et de Cournot (3). Parti du criticisme kantien, qu'il avait d'ailleurs profon- dément modifié dès le début, Renouvier (4) s'en est dégagé peu à peu pour arriver à des conclusions qui ne sont pas Paulhan, Lalo, etc.), ni de Phistoire de la philosophie (Ravaisson, Cou- sin, Bouillier, Vacherot, Janet, Fouillée, Em. Boutroux, Delbos, Lévy-Bruhl, Brochard, Croiset, Espinas, Thamin, Adam, Halévy, Picavet, X. Léon, G. Lyon, Faguet, Cochin, Delacroix, R. Berthelot, Andler, Baruzi, Hamelin, Basch, Berr, Rodier, Robin, Rivaud, Brbhier, etc.). (1) La philosophie religieuse a donné lieu, en France, à des travaux impor- tants. Rappelons seulement, pour nous en tenir aux plus récents, les noms d'OLLÉ-LAPRUNE, de Blondel, de Laberthonnière, de Fonsegrive, de Wil- bois, de H. Bois, de Segond, d'Auguste Sabatier, de Paul Sabatier, etc. (2) 1838-1912. (3) Combien d'autres métaphysiciens ou psychologues mériteraient d'être étudiés ici ! Citons en particulier : Évellin, Dunan, Paulhan, de Gaul- tier, Penjon, Noël, Boirac, Dugas, Weber. (4) 1818-1903. LA PHILOSOPHIE — 19 très éloignées, quant à la lettre, de celles du dogmatisme métaphysique : il affirme, en particulier, l'indépendance de la personne humaine ; il réintègre la liberté dans le monde. Mais il renouvelle la signification de ces thèses en les rap- prochant des données de la science positive, et surtout en les faisant précéder d'une critique de l'entendement humain. Par sa morale, autant que par sa théorie de la nature et de l'homme, il a agi sur la pensée philosophique de son temps (1). Conduit à la philosophie, lui aussi, par l'étude des sciences et en particulier par les mathématiques, Cournot (2) ins- titua une critique d'un genre nouveau, qui, à la différence de la critique kantienne/ porte à la fois sur la forme et sur la matière de notre connaissance, sur les méthodes et sur les résultats. Sur une foule de points — notamment sur le hasard et la probabilité — il a apporté des vues neuves, pé- nétrantes et profondes. Il est temps de mettre ce penseur à sa vraie place, — une des premières, — parmi les philo- sophes du xix e siècle. On pourrait maintenant, pour conclure, dire un mot de l'entreprise tentée par Bergson pour porter la mé- taphysique sur le terrain de l'expérience et pour consti- tuer, en faisant appel à la science et à la conscience, en développant la faculté d'intuition, une philosophie ca- pable de fournir, non plus seulement des théories géné- rales, mais aussi des explications concrètes de faits par- ticuliers. La philosophie, ainsi entendue, est susceptible de la même précision que la science positive. Comme la science, elle pourra progresser sans cesse en ajoutant les uns aux autres des résultats une fois acquis. Mais elle visera en outre, — et c'est par là qu'elle se distingue de la science, — à élargir de plus en plus les cadres de l'en- tendement, dût-elle briser tel ou tel d'entre eux, et à dila- ter indéfiniment la pensée humaine. (x) Parmi les philosophes qui se rattachent à Renouvier, citons Pillon, Dauriac et Hamelin. (2) 1801-1877. 20 — LA SCIENCE FRANÇAISE o c o Nous avons passé en revue un certain nombre de philo- sophes français, en tenant surtout compte de leur diver- sité, de leur originalité, de ce qu'ils ont apporté de nouveau et de ce que le monde leur doit. Nous allons maintenant chercher s'ils ne présenteraient pas certains traits com- muns, caractéristiques de la pensée française. Le trait qui frappe d'abord, quand on parcourt un de leurs livres, est la simplicité de la forme. Si on laisse de côté, dans la seconde moitié du xix e siècle, une période de vingt ou trente ans pendant laquelle un petit nombre de pen- seurs, subissant une influence étrangère, se départirent par- fois de la clarté traditionnelle, on peut dire que la philo- sophie française s'est toujours réglée sur le principe suivant : il n'y a pas d'idée philosophique, si profonde ou si subtile soit-elle, qui ne puisse et ne doive s'exprimer dans la langue de tout le monde. Les philosophes français n'écrivent pas pour un cercle restreint d'initiés ; ils s'adressent à l'huma- nité en général. Si, pour mesurer la profondeur de leur pensée et pour la comprendre pleinement, il faut être phi- losophe et savant, néanmoins il n'est pas d'homme cultivé qui ne soit en état de lire leurs principales œuvres et d'en tirer quelque profit. Quand ils ont eu besoin de moyens, d'expression nouveaux, ils ne les ont pas cherchés, comme on l'a fait ailleurs, dans la création d'un vocabulaire spécial (opération qui abouîît souvent à enfermer, dans des termes artificiellement composés, des idées incomplètement digé- rées), mais plutôt dans un assemblage ingénieux des mots usuels, qui donne à ces mots de nouvelles nuances de sens et leur permet de traduire des idées plus subtiles ou plus profondes. Ainsi s'explique qu'un Descartes, un Pascal, un Rousseau, — pour ne citer que ceux-là, — aient beaucoup accru la force et la flexibilité de la langue française, soit que l'objet de leur analyse fût plus propre- ment la pensée (Descartes), soit que ce fût aussi le senti- ment (Pascal, Rousseau). Il faut, en effet, avoir poussé jusqu'au bout la décomposition de ce qu'on a dans l'esprit LA PHILOSOPHIE - 21 pour arriver à s'exprimer en termes simples. Mais, à des degrés différents, tous les philosophes français ont eu ce don d'analyse. Le besoin de résoudre les idées et même les sentiments en éléments clairs et distincts, qui trouvent leurs moyens d'expression dans la langue commune, est caractéristique de la philosophie française depuis ses ori- gines. Si maintenant on passe de la forme au fond, voici ce qu'on remarquera d'abord. La philosophie française a toujours été étroitement liée à la science positive. Ailleurs, — en Allemagne, par exemple, — tel philosophe a pu être savant, tel savant a pu être phi- losophe ; mais la rencontre des deux aptitudes ou des deux habitudes a été un fait exceptionnel et, pour ainsi dire, accidentel. Si Leibniz fut à la fois un grand philosophe et un grand mathématicien, nous voyons que le principal développement de la philosophie allemande, celui qui rem- plit la première moitié du xix e siècle, s'est effectué en dehors de la science positive. Il est de l'essence de la phi- losophie française, au contraire, de s'appuyer sur la science. Chez Descartes, l'union est si intime entre la philosophie et les mathématiques qu'il est difficile de dire si sa géomé- trie lui fut suggérée par sa métaphysique ou si sa métaphy- sique est une extension de sa géométrie. Pascal fut un profond mathématicien, un physicien original, avant d'être un philosophe. La philosophie française du xvm e siècle se recruta principalement parmi les géomètres, les natura- listes, les médecins (d'Alembert, La Mettrie, Bonnet, Caba- nis, etc.). Au xix e siècle, quelques-uns des plus grands penseurs français, Auguste Comte, Cournot, Renou- vier, etc., vinrent à la philosophie à travers les mathéma- tiques ; l'un d'eux, Henri Poincaré, fut un mathématicien de génie. Claude Bernard, qui nous a donné la philosophie de la méthode expérimentale, fut un des créateurs de la science physiologique. Ceux mêmes des philosophes fran- çais qui se sont voués pendant le dernier siècle à l'observa- tion intérieure ont éprouvé le besoin de chercher en dehors d'eux, dans la physiologie, dans la pathologie mentale, etc., 22 — LA SCIENCE FRANÇAISE quelque chose qui les assurât qu'ils ne se livraient pas à un simple jeu d'idées, à une manipulation de concepts abstraits : la tendance est déjà visible chez le grand initiateur de la méthode d'introspection profonde, Maine de Biran. En un - mot, l'union étroite de la philosophie et de la science est un fait si constant en France qu'il pourrait suffire à carac- tériser et à définir la philosophie française. Un trait moins particulier, mais bien frappant encore, est le goût des philosophes français pour la psychologie, leur penchant à l'observation intérieure. Assurément ce trait ne pourrait plus suffire, comme le précédent, à définir la tradition française, car l'aptitude à se sonder soi-même, et à pénétrer sympathiquement dans l'âme d'autrui, est sans doute aussi répandue en Angleterre et en Amérique, par exemple, qu'elle l'est en France. Mais tandis que les grands penseurs allemands (même Leibniz, même Kant) n'ont guère eu, en tous cas n'ont guère manifesté, de sens psychologique, tandis que Schopenhauer (tout imprégné, d'ailleurs, de la philosophie française du xviii e siècle) est peut-être le seul métaphysicien allemand qui ait été psy- chologue, au contraire il n'y a pas de grand philosophe français qui ne se soit révélé, à l'occasion, subtil et péné- trant observateur de l'âme humaine. Inutile de rappeler les fines études psychologiques qu'on trouve chez Descartes et chez Malebranche, intimement mêlées à leurs spéculations métaphysiques. La vision d'un Pascal était aussi aiguë quand elle s'exerçait dans les régions mal éclairées de l'âme que lorsqu'elle portait sur les choses physiques, géomé- triques, philosophiques. Condillac fut un psychologue autant qu'un logicien. Que dire alors de ceux qui ont ouvert à l'analyse psychologique des voies nouvelles, comme Rous- seau ou Maine de Biran ? Pendant tout le xvn e et le xvni e siècles, la pensée française, s'exerçant sur la vie inté- rieure, a préparé la psychologie purement scientifique qui devait être l'œuvre du xix e siècle. Nul, d'ailleurs, n'a plus contribué à fonder cette psychologie scientifique qu'un Moreau de Tours, un Charcot ou un Ribot. Remarquons que la méthode de ces psychologues, — celle qui a valu à de près je= ..intrurr i= li re-îlnt tr.er.r^re tr-.r que If phyEictec 5£ js. rtpresttite -: ie très Très iuss: ,^ux dt *.i réalité ±n t n-tir -r : * _ t : : u * I -. =7. r«iri:: i - rs y : 1~. ; -\ :^ -: Pi? là mém-e elJe rtp-uîtie le plus siu-rer.t i r retire la f^m::* d'im r.sK^K. Elit re-erte L^ir. rien le ij«cziàt:sE:e à ou trance q>-e le rmiiszjr ni:::il s^. rr.eih:ôc es: àuss: éloignée de :elle i un Herel :ue ie :elle i un Kir.:. Ce r. es: pas à cire zi ele ne =.1:" r.îs uir-i'rle i êiif.er. quand :: h:i plaît., qntlrue îranîe ;:Uïtru:u:n Mais les philosophe* français semblent aviireu tënêralrment cette arri ère-peu sec que systématiser est tintlr. eu il es: trop a: se daller •;:<- qu'an beat d'une idée, que la iifûrulté es: plutôt d arrêter la déduction eu iî faut, de 1 "iedéchir comme :1 faut, grâce à l'approfondissement des sciences particulières et au con- tact sans cesse maintenu avec ia réalité. Pascal a dit que F « esprit géométrique * ne sufnsait pas : le philosophe doit y joindre i' f esprit de finesse . . Et Descartes, ce grand métaphysicien, déclarait avoir consacré peu d'heures à la métaphysique, entendant par là. sans doute, que le travail de pure déduction ou de pure construction métaphysique s'effectue de lui-même, pour peu qu'on y ait l'esprit prédis- posé. — Allèguera-t-on qu'en se faisant moins systématique la philosophie s'écarte de son but, et que son rôle est préci- sément d'unifier le réel? — Mais la philosophie française n'a jamais renoncé à cette unification. Seulement, elle ne se fie pas au procédé qui consiste à prendre telle ou telle idée et à y faire entrer, de gré ou de force, la totalité des choses. A cette idée on pourra toujours en opposer une autre, avec 24 — LA SCIENCE FRANÇAISE laquelle on construira, selon la même méthode, un système différent; les deux systèmes seront d'ailleurs également soutenables, également invérifiables ; de sorte que la philo- sophie deviendra un simple jeu, un tournoi entre dialecti- ciens. Remarquons qu'une idée est un élément de notre intelligence, et que notre intelligence elle-même est un élé- ment de la réalité : comment donc une idée, qui n'est qu'une partie d'une partie, embrasserait-elle le Tout ? L'uni- fication des choses ne pourra s'effectuer que par une opéra- tion beaucoup plus difficile, plus longue, plus délicate : la pensée humaine, au lieu de rétrécir la réalité à la dimension d'une de ses idées, devra se dilater elle-même au point de coïncider avec une portion de plus en plus vaste de la réa- lité. Mais il faudra, pour cela, le travail accumulé de bien des siècles. En attendant, le rôle de chaque philosophe est de prendre, sur l'ensemble des choses, une vue qui pourra être définitive sur certains points, mais qui sera nécessai- rement provisoire sur d'autres. On aura bien là, si Ton veut, une espèce de système; mais le principe même du système sera flexible, indéfiniment extensible, au lieu d'être un principe arrêté, comme ceux qui ont donné jusqu'ici les systèmes métaphysiques. Telle est, nous semble-t-il, l'idée implicite de la philosophie française. C'est une idée qui n'est devenue tout à fait consciente d'elle-même, ou qui n'a pris la peine de se formuler, que dans ces derniers temps. Mais, si elle ne s'était pas dégagée plus tôt, c'est justement parce qu'elle était naturelle à l'esprit français, esprit souple et vivant, qui n'a rien de mécanique ou d'ar- tificiel, esprit éminemment sociable aussi, qui répugne aux constructions individuelles et va d'instinct à ce qui est humain. Par là, par les deux ou trois tendances que nous venons d'indiquer, s'explique peut-être ce qu'il y a eu de constam- ment génial et de constamment créateur dans la philosophie française. Comme elle s'est toujours astreinte à parler le langage de tout le monde, elle n'a pas été le privilège d'une espèce de caste philosophique; elle est restée soumise au contrôle de tous; elle n'a jamais rompu avec le sens commun. LA PHILOSOPHIE - 25 Pratiquée par des hommes qui furent des psychologues, des biologistes, des physiciens, des mathématiciens, elle s'est continuellement maintenue en contact avec la science aussi bien qu'avec la vie. Ce contact permanent avec la vie, avec la science, avec le sens commun, l'a sans cesse fécondée en même temps qu'il l'empêchait de s'amuser avec elle- même, de recomposer artificiellement les choses avec des abstractions. Mais si la philosophie française a pu se revi- vifier indéfiniment ainsi en utilisant toutes les manifesta- tions de l'esprit français, n'est-ce pas parce que ces mani- festations tendaient elles-mêmes à prendre la forme philo- sophique? Bien rares, en France, sont les savants, les écrivains, les artistes et même les artisans qui s'absorbent dans la matérialité de ce qu'ils font, qui ne cherchent pas à extraire — fût-ce avec maladresse, fût-ce avec quelque naïveté — la philosophie de leur science, de leur art ou de leur métier. Le besoin de philosopher est universel : il tend à porter toute discussion, même d'affaires, sur le terrain des idées et des principes. Il traduit probablement l'aspiration la plus profonde de l'âme française, qui va tout droit à ce qui est général et, par là, à ce qui est généreux. En ce sens, l'esprit français ne fait qu'un avec l'esprit philosophique. Henri BERGSON. BIBLIOGRAPHIE Descartes (1596-1650). — * Œuvres. (Édition Adam et P. Tan- nery). 12 vol. in-4 . Paris, Cerf, 1897-1913. Pascal (1623-1662). — * Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets, in-8°. Paris, 1669. — * Œuvres. Édition Brunschvicg et P. Boutroux, in-8°. Paris, Hachette, 1 908-1 914. Malebranche. — *De la Recherche de la vérité, 2 vol. in-12. Paris, 1674-1675. — Entretiens sur la métaphysique. Rotterdam, 2 vol. in-12, 1688. 26 — LA SCIENCE FRANÇAISE Condillac. — * Traité des sensations. Londres et Paris, 2 vol. in-12, 1754. Alembkrt (d'). — * Discours préliminaire de l'Encyclopédie. Paris, in-folio, 1751. J.-J. Rousseau. — * Emile ou l'Éducation. Amsterdam et La Haye, 4 vol. in-12, 1762. — *Du Contrat social ou principes des droits politiques. Amster- dam, in-12, 1762. Lamarck. — * Philosophie zoologique ou exposition des considé- rations relatives à l'histoire naturelle des animaux. Paris, Dentu, 2 vol. in-8°, 1809. Maine de Biran. — Essai sur les fondements de la psychologie et sur ses rapports avec l'étude de la nature. — Œuvres inédites de Maine de Biran, 3 vol. in-8°. Paris, Dezobry, Magdeleine, 1859. Victor Cousin. — * Cours de philosophie professé à la Faculté des lettres, pendant l'année 1818, sur le fondement des idées absolues du vrai, du beau et du bien, in-8°. Paris, Hachette, 1837. Auguste Comte. — • * Cours de philosophie positive, 6 voL in-8°. Paris, 1830- 1842. A. Cournot. — * Essm sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique, in-8°. Paris, Hachette, 1851. Renouvier. — * Essais de critique générale, 4 vol. Paris, La- drange, 1854-1864. Claude Bernard. — * Introduction à l'étude de la médecine ex- périmentale, in-8°. Paris, Baillière, 1865. Ravaisson. — *De l'Habitude, inS°. Paris, Impr. Fournier, 1838. — La philosophie en France au XIX e siècle, in-8°. Paris, Impr. Impériale, 1868. Taine. — *De l'Intelligence, 2 vol. in-12. 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Paris, Germer-Baillière, 1 882. — * L'Évolution des idées générales, in-8°. Paris, Alcan, 1897. — *La Psychologie des sentiments, in-8°. Paris, Alcan, 1896. P. Janet. — * L'Automatisme psychologique, in-8°. Paris, Alcan, 1889. Henri Bergson. — * Essai sur les données immédiates de la con- science, in-8°. Paris, Alcan, 1889. — * Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l'esprit, in-8°. Paris, Alcan, 1896. — * L'Évolution créatrice, in-8°. Paris, Alcan, 1907. Henri Poincaré. — * La Science et V hypothèse, in-12. Paris, Flammarion, 1902. — *La Valeur de la science, in-12. Paris, Flammarion, 1905. .«•. -•». .". .""• ». %•• *.j* w * Revue philosophique de la France et de l'étranger, publiée par Th. Ribot, depuis 1876, in-8°. Paris, Alcan. L'Année philosophique, publiée sous la direction de Pillon, depuis 1890, in-8°. Paris, Alcan. * Revue de Métaphysique et de Morale, publiée par Xavier Léon, depuis 1893, in-8°. Paris, Colin. * Revue de Philosophie, publiée par Peillaube depuis 1900, in-8°. Paris, Beanchesne. Bulletin delà Société française de Philosophie. Paraît depuis 190 1, in-8°. Paris, Colin. * Journal de Psychologie normale et pathologique, publié par Janet ec Dumas, depuis 1904, in-8°. Paris, Alcan. Les ouvrages marqués d'un astérisque sont ceux qui figurent, en totalité ou en partie, dans la Bibliothèque de la Science française, à l'Exposition de San Francisco. LA SCIENCE FRANÇAISE Ouvrage publié sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique, avec une introduction de M. LUCIEN POINCARE Directeur de l'Enseignement supérieur A l'occasion de l'Exposition de San Francisco, à laquelle le Minis- tère de l'Instruction publique a été sollicité de participer, M. Lucien Poincaré, Directeur de l'Enseignement supérieur, a demandé à nos plus éminents savants d'exposer, en de courtes mais substantielles notices, la part essentielle que la France a apportée au progrès scientifique. Pour chaque branche, on a essayé de remonter au moment où cet ordre d'études fut abordé pour la première fois chez nous ; on a in- diqué les chemins tracés par les glorieux efforts de nos savants ; on a signalé enfin, avec quelque insistance, l'étape actuellement atteinte. Chaque notice est accompagnée d'une bibliographie abondante, qui donne à l'ouvrage un caractère de référence de premier ordre. La Science française comprendra deux volumes, dont le tome I er vient de paraître. Ce bel ouvrage constituera en quelque sorte le bilan tangible de l'activité scientifique.de la France et marquera d'une façon éclatante la place prépondérante qu'occupe la science fran- çaise dans la marche triomphale de l'esprit humain vers la Vérité. Les notices sont vendues séparément En vente actuellement : Bergson, La Philosophie fr. 50 Durkheim, La Sociologie fr. 50 Lapie, La Science de l'éducation fr. 50 Bouty, La Physique fr. 50 Job, La Chimie fr. 50 Roger, Les Sciences médicales fr. 75 de Martonne, La Géographie fr. 50 {Choque brochure contient plusieurs portraits hors texte) o o o LIBRAIRIE LAROUSSE, 13-17, rue Montparnasse, PARIS (6 e ) (Envoi franco contre mandat-poste) et chez tous les libraires. Vient de paraître : LA SCIENCE FRANÇAISE TOME I er Un volume in-8° carré (format 14,5x22) de 400 pages, illustré de 15 portraits hors texte. Broché, 5 francs. COTsTTENtJ DU TOME PREMIER I. — SCIENCES PHILOSOPHIQUES ET MORALES La Philosophie MM. Bergson. La Sociologie Durkheim. La Science de l'éducation Lapie. II. — SCIENCES MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIE Les Mathématiques MM. Appell. L'Astronomie Baillaud. III. — SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES La Physique MM. Bouty. La Chimie Job. La Minéralogie Lacroix. 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Les Études sur la Langue française . . . Jeanroy. Les Études sur la Littérature française du moyen âge Jeanroy. Les Études sur la Littérature française moderne Lanson. Les Études italiennes Hauvette. Les Études hispaniques Martinenche. Les Études anglaises Legouis. Les Études germaniques Andler. IX. — SCIENCES POLITIQUES, JURIDIQUES ET ÉCONOMIQUES Les Sciences politiques et juridiques. . MM. Larnaude. Les Sciences économiques Gide. {L'ouvrage complet comprendra deux volumes) t\ .*•• *•• •••• %•• %* LIBRAIRIE LAROUSSE, 13-17, rue Montparnasse, PARIS (6 e ) (Envoi franco contre mandat-poste) et chez tous les libraires. Paris. — Imp. Larousse, 17, rue Montparnasse. LIBRAIRIE LAROUSSE EXTRAIT DU IJ-1J, rue Moni- CATALOGUE pâmasse, PARIS. Dictionnaires Larousse Les Dictionnaires Larousse, aujourd'hui célèbres dans le monde entier, sont universellement reconnus comme les meilleurs de tous les' dictionnaires. 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Bibliothèque Larousse encyclopédique et illustrée - a Bibliothèque Larousse, collection véritablement encyclo- jLm pédique, embrasse, pour les mettre à la portée de tous, les connaissances les plus diverses. Elle comprend un certain nombre de sections (Littérature — Beaux-arts — Sciences — Histoire et Géographie — Médecine et Hygiène — Vie sociale et droit usuel — Agriculture — Connaissances pratiques — Sports) qui ren- ferment dans leur cadre les notions essentielles qu'il fallait rechercher auparavant dans des collections multiples, ou dans des ouvrages spéciaux, coûteux et difficiles à lire. 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Chaque œuvre est précédée de substantielles notices écrites par un pro- fesseur agrégé ou un spécialiste autorisé, qui contrôle et annote le texte de tout l'ouvrage. Une couverture sobre et élégante, la qualité du papier, de la typographie et de l'impression, le nombre et la beauté des illus- trations, l'ornementation générale du livre, rendent cette collec- tion digne» de toutes les bibliothèques. LIBRAIRIE LAROUSSE T? ABELAIS : Gargantua et Pantagruel. Avec biographie et notes, par H. Clouzot. Trois vol. illustrés de 12 grav. hors texte. Chaque vol., sous couverture rempliée . . 1 fr. 50 Relié toile ivoirine, titre bleu et or, tête bleue 2 fr. 50 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée. . . 6 francs CORNEILLE : Théâtre choisi illustré. Avec biographie et notes, par Henri Clouard. Trois vol. illustrés de 24 gra- vures dont 13 hors texte d'après Gravelot (édition de 1764). Chaque volume, broché, 1 fr. ; relié toile souple. ... 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 6 francs T? ACINE : Théâtre complet illustré. Avec biographie et notes, par Henri Clouard. Trois vol. illustrés dé 32 gra- vures dont 12 hors texte d'après J. de Sève (édition de 1767). Chaque volume, broché, 1 fr. ; relié toile souple ... 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 6 francs l^[OLIERE : Théâtre complet illustré. Avec biographie et notes, par Th. Comte, agrégé de l'Université. Sept vol, illustrés de 63 grav. dont 36 hors texte d'après Boucher (édition de 1734). Chaque vol., broché, 1 fr.; relié toile souple. 1 fr. 30 En deux volumes, reliure demi-peau, tête dorée .... 13 francs T A FONTAINE : Fables illustrées. Avec biographie et notes, par M. Morel, agrégé de l'Université. Deux vol. illus- trés de 24 gravures d'après Oudry (édition de 1755) et 4 hors texte. Chaque vol., br., 1 fr.; relié toile souple .... 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 TlOILEAU : Œuvres poétiques illustrées. Avec biographie et notes, par L. Coquelin. 8 gravures d'après Cochin (édi- tion de 1747). Broché, 1 fr. ; relié toile souple 1 fr. 30 En reliure demi-peau, tête dorée 3 francs ^ T A BRUYERE : Les Caractères. Avec biographie et notes, ■^ par René Pichon, agrégé de l'Univ. Deux vol. 8 gravures hors texte. Chaque vol., broché, 1 fr. ; relié toile souple. . . 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 T A ROCHEFOUCAULD : Maximes. Avec biographie et notes, par M. Roustan, agrégé de l'Univ. 4 gravures hors texte, couv. rempliée, 1 f r. 50 ; relié toile ivoirine ... 2 fr. 50 En reliure demi-peau, tête dorée 3 francs r"-z" J"-"uf -t-ïfzpBniSssr. - iT-s ir . ^r vct.- I:" \r*£ v,ï • et nrces. zur zl^zzzz Z~zr:±j- Zt±ï ::'un^î z$ cr.^\-r.^v. ChaqTX vucuurrî rnire r rrîr>: réhz z:€i* snupùî . . : rr 5c- En s-'« s«-" :■.*■." iîftf re^zurï if— -r>5£ui rrre i:re£ ... 4 rr. «o Vf* 1 D£ LA :Aïi. . r_ . L^. 7l>:l?>î :e C.j^-». Avï* !~i"*r- FT ,v '-*■ e^r ràrcsr rï£r L-. ~ z* — ri ~v c *--ï\-r-w< ~«-- , t 2 hors tExte. "i*"! ' *> ^ z ~^ T-— * — *- i — "zz-L-t sourie, r rr. ^c* Avec biD£T2Çir_!e_5T rj:r*s p=r v^rru-errr* J~ ? yik:. .^grege? àe l'Univers:-*. — -f^z : .'.". * rrî-i-ures Jrrrs texte . — Chlcuc \v... sons ccu^. rErrrp-be-e : rr = z re-l:* zzlt :-.-:_r_r.e .... c :r. 50 En vis snû zzjïnn.f reliure ±zzzll-z*z±- rér* l:rï-e ... 4 ri. 5a TÎEGNARD : T-î.-_7î_ï :-::>: :.-.; ?tlî. Avec biographie et nez?-, par G-eirxes ?.:th agrège ie ".Vzv. — Dr*x ïo.\. o grav. V. -.r/t^* - y--. n_v. reurr-iee - . 1 rr. = r re_. r. ivcir. c ir. ^o Enaissf'i.::.:!^ reliure ûerr_i-pe-.îu. rtre icree ... 4 :"r. 50 SAINT-SIMON : Mz.c::ï« extr-irs s- vrs . Avec biogr.*- phfeet nrres zlz Au g. -T?:rs" ^P^ç= iel'V-riv.^iiAf.* ;,v, iyhors-rexre. Cr_îr-e vil. "rr.. 1 ir. : relie rrûe souple. 1 :r. 50 En un se'éû zzl-r,n reliure ÎKnï-peiT:. téie icree. . . 7 ïrar.cs A BBE PREVOST : >L.n:n Lesiavt. Avec biographie et notes, par Gatthier-Fzrrièrzs. ii cr^v. Br. . 1 irano ReL toile souple, 1 fr. 50 ; eu reliure rl.-pe =u. tête dorée. 3 irar.cs J-J . RO U S SE AU : Li f C : s 1 i S5 : : n s extraits sui vis^ . Avec * biographie et notes, zir H. Leôranz>. agrège de TUniv. 6 gr. d'après Le Barbier 1 774 . Br. f 1 fr. ; rel. t. souple 1 fr. 30 J-J. ROUSSEAU : Em:li extraits suivis). Avec notices et * annotations, par H. Lz grand. 4 gravures hors texte. Sous couverture remuliee, 1 fr. so; relié toile ivoirine. . . c fr. so WOLTAIRE : Romans. Avec biographie et notes, par H. l.v- GRAXD.Dtfw.r:o/.6gr.Chaquevol.,br.,ifr.;reLt.s. 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 ^^OLTAIRE : Théâtre choisi illustre. Avec notes oi v notices, par H. Le grand. 4 grav. hors texte d'après Moiw.u le Jeune (édition de 1784). Br., 1 fr.; relié toile souple. 1 fi. 30 WOLTAIRE : Œuvre poétique. Avec notes, par H. I.i-v.ka m v v 4 grav., couv. rempliée, 1 fr. 50; rel. toile ivoirine. ^ li . ^o LIBRAIRIE LAROUSSE \/OLTAIRE : Histoire de Charles XII. Avec notes et notices, par H. Legrand. i grav. hors texte et i carte en couleurs, couv. rempliée, i fr. 50; relié toile ivoirine. 2 fr. 50 T^IDEROT : Œuvres choisies illustrées. Avec biographie et notes, par Aug. Dupouy. Trois vol. 12 gravures. Chaque vol. sous couverture rempliée, 1 fr. 50 ; rel. t. ivoirine. 2 fr. 50 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 6 francs REAUM ARC HAIS : Théâtre choisi illustré. Avec bia- graphie et notes, par M. Roustan, agrégé de l'Université. Deux vol., 8 grav. Chaque vol., br., 1 fr.; rel. t. souple. 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 ■RERNARDIN DE SAINT-PIERRE : Paul et V^ginie. Avec biographie et notes, par Aug. Dupouy, agrégé de l'Université. 4 grav. hors texte. Couverture rempliée. 1 fr. 50 Rel. toile ivoirine, 2 fr. 50; rel. demi-peau, tête dorée. 3 francs ■RENJAMIN CONSTANT. Adolphe et Œuvres choisies. Avec biographie et notes par M. Allem. 2 hors- texte. Couv. rempliée, 1 fr. 50; rel. t. ivoirine, 2 fr. 50; rel. demi-peau. 3 francs CHATEAUBRIAND : Œuvres choisies illustrées. Avec biographie et notes, par Dupouy. Trois vol., 18 gravures. Chaque volume, broché, 1 fr. ; relié toile souple. ... 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 6 francs QTENDHAL : La Chartreuse de Parme. Avec biographie et notes, par Dupouy. Deux volumes, 4 gravures hors texte. Chaque volume, broché, 1 fr.; relié toile souple ... 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 C TEND H AL : Le Rouge et le Noir. Avec introduction et notes, par C. Stryienski. Deux volumes, 4 gravures hors texte. Chaque volume, broché, 1 fr. ; relié toile souple. 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 QTENDHAL : Chroniques italiennes. Avec notices et an- notations, par Dupouy. 4 gravures hors texte. Sous couver- ture rempliée, 1 fr. 50; relié toile ivoirine 2 fr. 50 Tl ALZAC : Œuvres choisies illustrées. Huit volumes illus- trés de 7 gravures et 2 autographes. Chaque volume, bro- ché, 1 franc; relié toile souple 1 fr. 30 En trois volumes, reliure demi-peau, tète dorée .... 16 fr. 50 Gi ERARD DE NERVAL : Œuvres choisies illustrées. Avec biographie et notes, parGAUTHiER-FERRiÈREs.4grav. Couv. rempl., 1 fr. 50; rel. t. ivoirine, 2 fr. 50; rel. d.-peau. 3 francs JJ-r-, #*** Monitjrr.jsse. Paris et chez tous les libraires z=z jLjURGER : Scènes ze la vu de Bohème. Avec nonce biographique. 4 çrav. hors texte. Couv. rempliee. 1 :r. =0 Rel. toile ivoirine, 2 fr. 50: rel. demi-peau, tête dorée. 3 francs USSET : Œuv?.i> cov?letes illustrée?. Huit :■?.'.. - smv. et 2 autogr. Chaqne vol.. br.. 1 fr.: rel. t. souple. 1 fr. ^ M En trois volumes, reliure demi-peau, tête dorée .... 16 :r. se \7lGNY : Œuvre? illustrées . Avec biographie er no:es. par Gauthier-Ferrières. Sept volumes, 27 gr;iv. hors texte. Chaque vol., couv. rempliee, 1 fr. 50; rel. toile ivoirine. 2 :"r. 50 Un trois volumes, rehure demi-peau, tête dorée .... 15 francs VICTOR HUGO : Œwx^ choisies illustrées. Avec bio- graphie et notices, par Léopold-Lacour, agrégé de TU Di- versité, et préface de G. Simon. Deux vol., 60 grav. {Poésie, 1 vol.: Prose, 1 vol.). Chaque volume, couverture rempliee. 5 frajics Relié toile ivoirine, 6 fr. ; relié demi-peau, tête dorée. 8 francs // — Ant-.oiogies. A NTHOLOGIE des écrivains français des XV e et XVI e siècles. Avec biographies et notes, par Gauthier- Ferrières. Deux vol. {Poésie, 1 vol. ; Prose, 1 vol.). 36 grav. dont 8 hors texte, 18 autogr. Chaque vol., couvert, rempliee 1 fr. 50 Relié toile ivoirine, titre bleu et or, tête bleue .... 2 fr. 50 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 A NTHOLOGIE des écrivains français du XVII siècle. Avec biographies et notes, par Gauthier-Ferrières, Deux volumes (Poésie, 1 vol.; Prose, 1 vol.). 45 portraits dont 8 hors texte, 51 autographes. Chaque volume, bro- ché, 1 franc ; relié toile souple 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée ... 4 fr. 50 À NTHOLOGIE des écrivains français du XVIII e sièclf. Avec biographies et notes, par Gauthier-Ferrières. Deux volumes (Poésie, 1 vol.; Prose, 1 vol.). 61 por- traits, dont 8 hors texte, 56 autographes. Chaque volume, broché, 1 franc; relié toile souple 1 fr. 30 En un seul volume, reliure demi-peau, tête dorée. ... 4 f r. 50 A NTHOLOGIE des écrivains français du XIX* siècle. Avec biographie et notes, par Gauthier-Ferrières, Quatre volumes (Poésie, 2 vol.; Prose, 2 vol.). 89 portraits, dont 16 hors texte, 83 autographes. Chaque volume, bro- ché, 1 franc; relié toile souple 1 fr. 30- En un seul volume, rehure demi-peau, tête dorée. ... 7 francs LIBRAIRIE LAROUSSE Dl NTHOLOGIE des écrivains français contemporains (Poésie). Avec notices, par Gauthier-Ferrières. 4 por- traits hors texte et 36 autographes. Sous couverture rem- pliée, 1 fr. 50 ; relié toile ivoirine 2 fr. 50 Sous presse : Anthologie des écrivains français contemporains (Prose). Jjk NTHOLOGIE des écrivains suédois contemporains, par T. Hammar. 4 gravures hors texte. Broché. ... 1 franc Relié toile souple . 1 fr. 30 /// — Histoire des littératures. TA LITTERATURE FRANÇAISE au xix e siècle, par Ch. Le Goffic. Tableau d'ensemble absolument unique de la littérature française contemporaine : tous les genres, tous les écrivains. 76 grav. Br., 1 fr. 75; relié toile souple. . . 2 fr. 25 T ITTERATURE ALLEMANDE, par W. Thomas, agrégé de TUniv. 57 grav. Br., 1 fr. 20; relié toile souple. 1 fr. 50 T ITTERATURE ANGLAISE, par W. Thomas, agrégé de l'Université. 56 grav. Br., 1 fr. 20; rel. toile souple. 1 fr. 50 T ITTERATURE ITALIENNE, par G.-M.Gatti. 23 grav. Broché, 1 franc; relié toile souple 1 fr. 30 1-IlSTOIRE DE LA LITTERATURE RUSSE, par L. Léger, membre de l'Institut. 26 grav., 5 autographes. Broché, o fr. 75 ; relié toile souple 1 f r. 05 IV — Monographies. TV^ONTAIGNE, par L. Coquelin. Sa vie et son œuvre (avec * L * X extraits). 6 grav. Br., o fr. 75; relié toile souple. 1 fr. 05 A^USSET, par Gauthier-Ferrières. Sa vie et son œuvre **■* (avec extraits). 4 grav.Br., ofr. 75; rel. t. souple. 1 fr. 05 \7lGNY, par Aug. Dupouy. Sa vie et son œuvre. 4 gravures. * Broché, 1 fr., relié toile souple 1 fr. 30 T^AUDET, par P. et V. Margueritte, etc. Sa vie et son œuvre (avec extraits) . 8 gr. Br., o fr. 75; rel. t. 1 fr. 05 {"lŒTHE, par Ch. Simond. Sa vie et son œuvre (avec extraits). ^^ 4 gravures. Broché, o fr. 75 ; relié toile souple. . 1 fr. 05 13-z?» ** :ie Montparnasse* Faiis et chez tous ies libraires :zit: ._. : vCHILLER, par Ch. Si mon d. Sa vie et son œuvre (avec extraits). 4 grav. Br., o fr. 75 ; relié toile souple . 1 fr. 05 J-TEINE. par A. Topin. Sa vie et sou couvre (avec extraits). 4 gravures. Broché, 1 franc ; relié toile souple. . 1 fr. 30 TOLSTOÏ, par Ossip-Louriê. Sa vie et son œuvre (avec extraits). 4 grav. Br. f o fr. 75 ; relié toile souple . 1 fr. 05 JBSEN, par Ossip-Lourié. Sa vie et son œuvre (avtv extraits). 4 grav. Br., o fr. 75 ; relié toile souple. . 1 fr. 05 BEAUX-ARTS Anthologie d'Art français : xix* sitcw. (IVinihr*.), parCh. Saunier. Deux vol. contenant 2401'epriHl. plmlo^r. en pleine page. Chaque vol., br., 2 fr. 50 ; relié toile. .1 lr. y» Edition de luxe sur papier mat, chaque volume, lu. •> hunrs ANTHOLOGIE d'Art français : x.\° sikh* (IViniiikk), par Ch. Saunier. 128 reproductions photographiques ni pleine page. Broché, 3 fr. 50; relié toile souple. . ,\ h. y> Edition de luxe sur papier mat, broché <» h.uir.i REMBRANDT, par A.Bréal. 24 grav. h. texte. III. 1 li. w Rehé toile souple 1 h. »,n L'ART a l'école, par Ch.-M. Couyba et lc-s iiii-iiiIhi---« du Comité de la Société française de l'Art à l'École. '/«> r.i.ivun ■«. Broché, 1 fr. 20; relié toile souple 1 lt y* HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE Histoire de Russie, par l. lkgkr. i 2 gr;iv., /<;u<"» , Broché, o fr. 75; relié toile souple . . . 1 f/. "•> GEOGRAPHIE rapide de l'Europe, par Onésim' i. ,16 gravures, 1 carte. Br., 1 fr. 20; rel. toile soupl' 1 I* V GEOGRAPHIE rapide delà France, par R E r j ■ -. ,H r mv Broché, 1 fr. 20; relie toile souple "' , ii y* SCIENCES PURES ET APPLIfjrjj/, QU'EST-CE QUE LA SCIENCE? par / V ,„,„„, chargé de cours a la Sorbonne. 88 grav. Br £ '. ; " l '*\ h * Relié toile souple - f jft L'ÉVOLUTION DE ^ T *ONOMlE " ,- m» par P. Busco. Pages choisies des grands »*.- . ." /, , " dont 16 hors texte. Br., 1 fr. 5 o; ret toUeli,^ '< t LIBRAIRIE LAROUSSE L'EVOLUTION DE LA PHYSIQUE au xix* siècle. par M. Cosmovici. Pages choisies des grands physiciens. 8 portraits hors texte. Br., i fr. 50; relié t. souple. 1 fr. 90 L'EVOLUTION DE LA CHIMIE au xix e siècle, par Marcel Oswald. Pages choisies des grands chimistes. 16 por- traits hors texte. Broché, 1 fr. 50; relié toile souple. 1 fr. 90 LE RADIUM, sa genèse, ses propriétés et ses emplois, par André. Lancien. 39 grav. et 1 pi. hors texte. Br, . 1 fr. 50 Relié toile souple 1 fr. 90 LA PHOTOGRAPHIE des couleurs, par Coustet. 22 gr. Broché, o fr. 75 * relié toile souple 1 fr. 05 L'ELECTRICITE a la maison, par H. de Graffigny. 100 gravures. Broché, 1 franc ; relié toile souple . . 1 fr. 40 LES ALLIAGES métalliques, par Hémardinquer. 9 gr. Broché, o fr. 50; relié toile souple o fr. 75 LA VOIX professionnelle, par le D r P. Bonnier. 39 grav. Broché, 2 francs ; relié toile souple 2 f r. 50 VIE SOCIALE ET DROIT USUEL TA VIE économique, par Frédéric Passy. Broché . 1 fr. 20 Relié toile souple 1 fr. 50 ENTRE LOCATAIRES et propriétaires, par D. Massé. Broché, 1 fr. 20; relié toile souple 1 fr. 50 LES ASSURANCES, par E. Adam. Guide pratique. Bro- ché, o fr. 75 ; relié toÛe souple 1 fr. 05 CE QUE LA LOI PUNIT, par Guyon. Code pénal expliqué. Broché, o fr. 90 ; relié toile souple 1 fr. 20 LES ACCIDENTS du travail, par L. André. Br. 1 fr. 20 Relié toile souple 1 fr. 50 ASSISTANCE AUX VIEILLARDS, aux infirmes, aux incurables. Broché, 1 fr. 20; relié toile souple. . . 1 fr. 50 CODE MUNICIPAL, par Max Legrand. Broché. 1 fr. 20 Relié toile souple 1 fr. 50 DROITS DE TIMBRE et d'enregistrement, par A. Lanoë. Broché, 1 fr. 50 ; relié toile souple 1 fr. 90 POUR FAIRE SOI-MÊME son testament, par Léon Pa- risot. Broché, 1 fr. 50 ; relié toile souple 1 fr. 90 JJ-J7, Rue Montparnasse, Paris et chez tous les libraires -. MEDECINE ET HYGIENE T 'ESTOMAC, hygiène, maladies, traitement, par le ■^ D r M.-A. Legrand. 14 grav. Br., 1 fr.; relié toile. 1 fr. 30 L'ŒIL, hygiène, maladies, traitement, par le D r Valu de, médecin de la clinique des Quinze- Vingts. 54 gravures. Broché, 1 fr. ; relié toÛe souple 1 fr. 30 L'OREILLE, hygiène, maladies, traitement, parle D'M.-A. Le- grand. 74 gravures. Broché, 1 fr. 20; relié toile . 1 fr. 50 LA BOUCHE ET LES DENTS, hygiène, maladies, trai- tement, par le D r Rosenthal. 28 gravures. Br. 1 franc Relié toile souple 1 fr. 30 LE NEZ ET LA GORGE, hygiène, maladies, traitement, parleD r A.Nepveu. 48 grav.Br., 1 fr. ; relié toile. 1 fr. 30 LA PEAU et la chevelure, hygiène, maladies, traitement, par le D r M.-A. Legrand. 65 gravures. Broché . . 1 fr. 20 Relié toile souple 1 fr. 50 LE VISAGE, corrections des difformités, par le D* L. La- garde; 75 gravures. Broché, 1 fr. 20; relié toile. . 1 fr. 65 LES NERFS et leur hygiène, par le D» Guillermin. Bro- ché, o fr. 75 ; relié toile souple 1 fr. 05 LES MALADIES de poitrine, par le D r Galtier-Boissière. 63 gravures. Broché, 1 f r. 35 ; relié toile souple . . 1 f r. 75 CHIRURGIE D'URGENCE, par le D' L. Billon. 46 gra- vures. Broché, 1 fr. 35 ; relié toile souple 1 fr. 75 ARTHRITISME et artério-sclérose, par le D r Laumonier. Broché, 1 fr. 20 ; relié toile souple 1 fr. 50 HERNIES ET VARICES, parL. et J. Rainal. 55 gravures. Broché, o fr. 90 ; relié toile souple 1 fr. 20 PRÉCIS D'ALIMENTATION RATIONNELLE, par le D r Pascault. Broché, f 1 fr. 20; relié toile souple. 1 fr. 50 LA CUISINE HYGIENIQUE, par Mme ci. Faure, avec introduction du D r Guillermin. Br., ifr. 50; rel. t. 1 fr. 95 POUR ÉLEVER LES NOURRISSONS, par le Dr Gal- tier-Boissière. 62 grav. Broché, o fr. 90 ; relié t. 1 fr. 20 POUR PRESERVER des maladies vénériennes, par le D r Galtier-Boissière. 34 grav. Br., o fr. 75 ; rel t. 1 fr. 05 LES VACCINS MICROBIENS, par le D' Renaud-Badet. 12 gravures. Broché, 1 fr. ; relié toile souple .... 1 fr. 30 LIBRAIRIE LAROUSSE AGRICULTURE DOUTINE ET PROGRÈS EN AGRICULTURE, par Dumont. 92 grav. Broché, 1 fr. 80 ; rel. t. souple. 2 fr. 25 LE JARDIN DE L'INSTITUTEUR, de l'ouvrier et de l'amateur, par P. Bertrand. Manuel pratique de jardinage. 60 grav. et 9 pi. Broché, 1 fr. 20 ; rel. toile souple. 1 fr. 50 LE VERGER DE L'INSTITUTEUR, de l'ouvrier et de l'amateur, par P. Bertrand. 193 gravures. Br. . 1 fr. 20 Relié toile souple 1 fr. 50 LE BETAIL, par Marcel Vacher. 10 gravures. Br. o fr. 75 Relié toile souple 1 fr. 15 LE PORC, par Marcel Vacher. 10 gravures. Br. . o fr. 75 Relié toile souple .* 1 fr. 15 TOUTE LA BASSE-COUR, par H. Voitellier. ii grav., 2 a planches. Broché, 1 fr. 50 ; relié toile souple . . 1 fr. 95 AMELIORATIONS DU SOL, par M. Abadie. 95 grav. Broché, o fr. 90 ; relié toile souple 1 fr. 20 DES FOURRAGES VERTS TOUTE L'ANNEE, par Compain. 44 grav. Br., o fr. 90 ; relié toile souple. 1 fr. 20 CONNAISSANCES PRATIQUES "T)ÉFENDS TON ARGENT, par G. Soreph. 4 gravures. Broché, o fr. 90 ; relié toile souple 1 fr. 20 LA CUISINE A. BON MARCHE, par M™ j. sévrette. Broché, o fr. 90 ; relié toile souple 1 fr. 20 LA NOURRITURE DE L'ENFANCE, par le D* H. Le- grand. Broché, 1 fr. 20 ; relié toile souple 1 fr. 50 LE GUIDE MONDAIN, par la comtesse de Magallon. Broché, o fr. 90 ; relié toile souple 1 fr. 20 CHAMPIGNONS MORTELS ET DANGEREUX, par F. Guéguen, professeur agrégé à l'École supérieure de Phar- macie. 7 planches en couleurs. Relié toile souple . 1 fr. 50 LE PASSE -TEMPS DES MOIS, par Delosière. iii grav. Broché, o fr. 75 ; relié toile souple 1 fr. 05 LA MAISON FLEURIE, par F. Faideau. 61 gravures. Broché, o fr. 90; relié toile souple 1 fr. 20 f 13-17, Rue Montparnasse, Paris et chez tous les libraires zzzzzzz: LES HABITATIONS a bon marché et un art nouveau pour le peuple, par Jean Lahor. 39 gravures. Broché. 2 francs Relié toile souple 2 fr. 30 LE DESSIN DE L' ARTISAN et de l'ouvrier, par Che- vrier. Broché, o fr. 75 ; relié toile souple 1 fr. 05 POUR FORMER UN TIREUR, par Violet et Voulquin. Broché, o fr. 75 ; relié toile souple 1 fr. 05 FRONTIERES FRANÇAISES, forts, camps retranchés, par G. Voulquin. Trois vol. illustrés de nombreuses grav. et cartes. Chaque vol., broché, 1 fr. 20; rel. t. souple. 1 fr, 50 SPORTS T E LAWN-TENNIS, le Golf, le Croquet, le Polo, par P. Champ, F. deBellet, A. Després, F. Caze de Caumont. 50 grav. dont 24 hors texte. Relié toile souple. . . 2 francs LES SPORTS ATHLETIQUES : Football, Course à pied, Saut, Lancement, par P. et J. Garcet de Vauresmont. 45 gravures. Rehé toile souple 2 francs LES SPORTS NAUTIQUES : Aviron, Natation, Water-polo, par Louis Doyen, Paul Auge et Georges Moébs. 41 grav. dont 24 hors texte. Relié toile souple 2 francs LA BOXE : Boxe anglaise et française, Lutte, par J. Moreau, Charlemont, Lusciez et Deriaz. 48 gr. Rel. t. 2 francs L'ESCRIME : Fleuret, Épie, Sabre, par Kirchhoffer, J. Jo- seph-Renaud et L. Lecuyer. 48 grav. Rel. toile. 1 fr. 30 LA CHASSE A TIR au chien d'arrêt et la chasse au gibier d'eau, par Gastinne-Renette, P. Bert, C te J. Clary, Voulquin, etc. 128 gravures. Relié toile souple . . 2 francs LE PATINAGE ARTISTIQUE, par Louis Magnus. 33 gra- vures et 19 planches hors texte. Relié toile souple. 2 francs « LES ECLAIREURS DE FRANCE et le rôle social du scou- tisme français, par le capitaine Royet. 28 gravures hors texte. Relié toile souple 2 francs JEUX ET CONCOURS de plein air à la campagne, à la mer, à l'école, par 1$ baron Gustave. 60 gravures dont 32 hors texte. Relié toile souple 2 francs LIBRAIRIE LAROUSSE Larousse mensuel illustré Publié sous la direction de Claude Auge Le seul périodique véritablement encyclopédique, enregistrant chaque mois dans Tordre alphabétique, sous une forme documen- taire, toutes les manifestations de la vie contemporaine, littéra- ture, arts, sciences, politique, etc. : tient au courant de tout, forme la mise à jour indéfinie du Nouveau Larousse illustré et de toutes les encyclopédies. — Paraît le I er samedi du mois. Le numéro de 24 pages gr. in-4 (32 X 26), illustré de nom- breuses gravures o fr. 75 Abonnement d'un an : France 8 francs — — Étranger (Union postale). 9 fr. 50 (Ajouter go centimes si on désire recevoir les numéros sous tube-carton ) En vente : Tome ï (1907-1910). Magnifique volume de 842 pages, 2812 gravures, 103 cartes. Tome II (1911-1913). 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